ESCR. Ces quatre lettres ne vous disent peut-être rien. Elles correspondent au titre professionnel d’Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière (ECSR) qui va remplacer le Bepecaser.
→ Deux certificats
Le titre professionnel d’Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière requiert la validation de deux certificats :
- Le certificat de compétences professionnelles 1 (CCP1) pour former des apprenants conducteurs par des actions individuelles ou collectives dans le respect des cadres réglementaires en vigueur,
- Le certificat de compétences professionnelles 2 (CCP2) qui a pour but de sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement.
→ Trois voies d’accès
Pour obtenir l’ECSR, les candidats ont le choix entre trois voies d’accès distinctes :
- La première et sans doute la plus évidente est dite en « parcours continu ». Dans ce cas de figure, un dossier de synthèse de pratique professionnelle (DSPP) est transmis au centre de formation puis le candidat participe à la totalité des CCP avant de passer l’examen final de 4h30 sur une demie journée. L’obtention du titre professionnelle dépend alors uniquement de sa réussite aux épreuves, parmi lesquelles figure un entretien avec un jury de professionnels.
- La seconde consiste en un parcours progressif en auto-école, plus communément appelé la voie de l’alternance. À cet effet, la législation a créé ce que l’on appelle une autorisation temporaire et restrictive d’enseigner (ATRE). La délivrance de celle-ci permet, depuis la parution le 31 mars dernier du décret n°2016-381 du 30 mars 2016 qui modifie notamment l’article R. 211-3 du Code de la route, d’enseigner la conduite et la sécurité routière.
- Enfin, la dernière voie s’effectue par une validation des acquis par l’expérience (VAE), ce qui permet d’être dispensé de formation.